Agenda

octobre 2016

  • L’ensemble vocal "Radouga" a commencé son activité en janvier 2010 dans le cadre de l’année France-Russie, à l’initiative de l’Association des Russisants d’Aquitaine, avec le soutien de la ville de Saint-Médard-en-Jalles.
    Il compte une trentaine de choristes du Bordelais, certains connaissent le russe, un tiers environ, les autres travaillent les textes des chants avec des transcriptions. Ces non-russisants s’adaptent très bien à la phonétique de la langue russe, et leur prononciation suscite l’admiration des choristes russisants.
    Le répertoire comprend pour l’instant des chants populaires et religieux.
    La chorale est dirigée depuis le mois de septembre 2015 par Nailia Binkulova.

    Depuis 2010 l’ensemble vocal "Radouga" a déjà donné quelques concerts à Bordeaux et dans la région.

    Les répétitions ont lieu tous les jeudis de 20h00 à 22h00 à l’école Montaigne, avenue Montaigne (portail bleu à côté de l’auto-école Dexterat), 33160 Saint-Médard-en-Jalles (Liane 3, arrêt "République")

    Reprise des répétitions pour 2016-2017 : jeudi 8 septembre 2016 de 20h00 à 22h00.
    Possibilité d’assister aux répétitions du mois de septembre sans engagement (accueil dès 19h30).

    Contacts :

    • Sylvette Soulié : 06 87 55 61 06 / sylvette.soul@wanadoo.fr
    • Marie-France Wenzel : 05 56 05 97 67 / marif.wenzel@gmail.com
  • Centre Pompidou

    À partir du 14 septembre 2016, le Centre Pompidou expose l’extraordinaire don de plus de deux cent cinquante œuvres soviétiques et russes contemporaines réunies avec le soutien exceptionnel de la Vladimir Potanin Foundation. Cet ensemble d’œuvres a pu être offert au Musée national d’art moderne grâce à la générosité de la Vladimir Potanin Foundation, des collectionneurs, des artistes et leurs familles. Inscrit dans une année 2016 placée sous le signe d’un hommage aux donateurs de tous horizons, ce projet rappelle l’importance cruciale de ces gestes engagés pour le développement des institutions patrimoniales. L’ensemble ainsi constitué, composé d’œuvres d’artistes majeurs, offre un panorama, sans prétention à l’exhaustivité, de quelques quarante années d’art contemporain en URSS puis en Russie, à travers les principaux mouvements qui les ont sillonnées.

    La présentation donne à voir la richesse d’un art né en marge du cadre officiel. Dès la fin des années 1950, les artistes « non conformistes », à l’instar de Francisco Infante, Vladimir Yakovlev ou Yuri Zlotnikov, stimulés par les expositions internationales permises par la politique khrouchtchévienne de « dégel », renouent avec les pratiques esthétiques des avant-gardes russes, elles-mêmes sources d’inspiration pour tant d’artistes occidentaux. Ils cherchent à inventer leur propre langage plastique. En 1962, la fermeture par Khrouchtchev de la salle non conformiste incluse dans la fameuse exposition du Manège (Moscou), bannit pour plusieurs années de l’espace public toute expression artistique contraire à la doctrine du réalisme socialiste qui, à partir des années 1930, a mis fin aux expérimentations modernes en URSS.

    Les années 1970 voient l’émergence de deux mouvements aux frontières poreuses. L’École conceptualiste moscovite prend une ampleur déterminante sous l’impulsion d’Ilya Kabakov, de Viktor Pivovarov, de Rimma et Valéry Gerlovin, suivis d’Andreï Monastyrsky et de Dmitri Prigov. Accordant une place prépondérante au langage, travaillant à la croisée de la poésie, de la performance et des arts visuels, ces artistes proposent dans la Moscou de la « Stagnation » un art conceptuel reflétant la primauté de la littérature dans la culture russe. Une seconde génération d’artistes rejoint la communauté conceptualiste à la fin des années 1970, comme le groupe Mukhomor, Yuri Albert, Mikhaïl Roshal, Viktor Skersis ou Vadim Zakharov.

    Concomitant du conceptualisme moscovite, le Sots art, inventé par le duo Komar et Melamid, détourne dans une veine pop les codes de la propagande soviétique. À la différence des artistes pop, confrontés à la surabondance de biens de consommations, Alexandre Kosolapov, Boris Orlov ou Leonid Sokov démythologisent l’environnement idéologique de la société soviétique. Courant fécond dont certains des protagonistes émigrent dès les années 1970, le Sots art marque fortement l’esthétique des années de la perestroïka, animant l’œuvre de différents artistes à l’instar de Grisha Bruskin.

    Au milieu des années 1980, l’avènement de la perestroïka provoque un véritable bouillonnement créatif, imprégné d’une culture underground, émanant de différents squats. Un fort pressentiment de liberté enivre alors les jeunes artistes : Sergei Anufriev, Andreï Filippov, Yuri Leiderman, Pavel Pepperstein ou le groupe Pertsy à Moscou, Sergei Bougaev-Afrika, Oleg Kotelnikov, Vladislav Mamyshev-Monroe ou Timur Novikov à Leningrad.

    La fin de la décennie est marquée par la légitimation de cet art né dans les marges. Les mécanismes du marché de l’art, encore inexistant, commencent à se mettre en place : en 1988, une première vente aux enchères organisée par Sotheby’s à Moscou, donne une valeur tangible à l’art non officiel. Très rapidement, les frontières avec l’art officiel disparaissent. Une nouvelle génération d’artistes s’affirme, incluant AES+F, Dmitri Gutov, Valéry Koshlyakov ou Oleg Kulik. À partir des années 2000, l’art contemporain s’institutionnalise et intègre peu à peu la culture nationale.

    Le Centre Pompidou tient à remercier la Vladimir Potanin Foundation. Il souhaite également rendre hommage à l’ensemble des donateurs, notamment Ekaterina et Vladimir Semenikhin et la Tsukanov Family Foundation, qui démontrent de façon exemplaire les vertus d’un effort collectif tendu vers les artistes et de leurs œuvres.

  • La Colline

    Deux ampoules sur cinq, inspiré de Notes sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa.

    Les samedis et dimanches, les trois spectacles sont proposés en intégrale (samedi à 19h et dimanche à 15h), et du mardi au jeudi en alternance : Deux ampoules sur cinq, le mardi à 20h, Let me try, le mercredi à 20h et L’Opoponax, le jeudi à 20h

  • Théâtre Douze

    Vous connaissez Tchekhov ! Mais connaissez-vous Rustika d’après La demande en Mariage d’Anton Tchekhov ? Une bouffonnerie amoureuse du maître russe, orchestrée par 4 comédiens délirants. Cette création drôle, émouvante, romantique et décapante vous emmènera au plus profond de l’œuvre de Tchekhov.

    Obtenus au Festival International de Théâtre de Mont-Laurier, Québec, Canada en 2015 : le Prix Spécial du Public et le Prix de la Meilleure Mise en Scène.

  • Comédie française-Vieux-Colombier

    Sonia et son oncle Vania s’occupent depuis des années du domaine familial. Quand le père annonce sa décision de le vendre, les nœuds des relations humaines se dénouent au sein de la petite communauté qui y est réunie. Avec Oncle Vania, Tchekhov crée une « forme absolument nouvelle dans l’art dramatique », selon Gorki qui lui écrit « Je me suis mis à trembler devant votre talent, et à trembler de peur pour les gens, pour notre vie, misérable, incolore. Quel drôle de coup – et comme il est précis – vous avez frappé là ». On reprocha à l’auteur d’être trop près de la vie quotidienne, on est aujourd’hui impressionné par l’ampleur du mouvement de l’âme qu’il déploie.
    Tchekhov a 36 ans lorsqu’il écrit cette pièce, l’âge de Julie Deliquet qui la met en scène. Figure emblématique de la nouvelle vague des collectifs issus des tg STAN et des Possédés, la directrice artistique d’In Vitro développe une écriture de plateau où l’acteur tient la place centrale. Cette pièce en quatre actes, sans découpages de scènes, est une matière idéale pour son « théâtre du réel », en prise avec le présent dont elle aime la fragilité. Dans une forme épurée au sein d’un dispositif bi-frontal, au plus près des mots portés par la dynamique du groupe, les acteurs sont associés en tant que créateurs à part entière. Se réappropriant chaque soir cette constellation de solitudes, ils nous assurent que la force du théâtre est d’être un art du vivant.

  • Comédie française

    La saison dernière, le public découvrait, à l’occasion du Grenier des acteurs, la Coupole de la Salle Richelieu, un espace en forme de cocon abrité sous les toits. Ces rencontres avec un acteur de la Troupe donnent à entendre toutes les formes d’écriture dans l’intimité d’un lieu propice à nourrir l’imagination. Cette saison, en complément du Grenier des acteurs, deux nouvelles séries de rendez-vous voient le jour : le Grenier des poètes et le Grenier des maîtres.
    Grenier des acteurs
    Comme en miroir des Écoles d’acteurs où ils dévoilent leur parcours, les Comédiens-Français font découvrir ici leur livre de chevet.

    18h00

  • Théâtre de l’Atalante

    À partir d’une anecdote qui relie les personnages, le texte construit un kaléidoscope d’émotions. Un lieu unique et cinq acteurs racontent les destins mêlés de trente personnages. Un take away asiatique quelque part en Europe qui s’appelle « le Dragon d’or ». Cinq asiatiques travaillent en cuisine. Ils travaillent, se chamaillent, discutent et parlent de toutes les personnes vivant ou travaillant dans ce même immeuble.

    Paris 18ème.

  • Théâtre Darius Milhaud

    En 1829 dans le petit village de Kirilov, en Russie méridionale, tout le monde évite le capitaine Loutchkov, redouté pour ses duels. Seuls Maria Perekatova et Théodore Kister vont s’intéresser à son sort et essayer de le sauver de lui-même... Derrière le « drame bourgeois » on retrouve dans cette admirable nouvelle de Tourgueniev le souffle tragique de la grande littérature russe du XIXème siècle : Une force mystérieuse entraîne les êtres vers une destinée qui semble déjà écrite, les péripéties amoureuses et mondaines ne sont qu’une parenthèse qui ne fait que repousser l’inéluctable.

    Cette nouvelle adaptation transpose le personnage de Maria, une trentaine d’années plus tard. Elle revient sur les semaines enfiévrées et tragiques qui ont ébranlées sa jeunesse : les circonstances de ce double duel entre ces deux officiers de l’armée russe, tour à tour ennemis puis amis et finalement rivaux pour les beaux yeux de la belle Maria… mais elle évoque aussi les évènements historiques de ce début de XIXème siècle marqué par l’épopée napoléonienne en Europe, les tensions idéologiques autour de l’abolition du servage et la propagation des idées révolutionnaires venues de France qui allaient embraser la vieille Russie impérialiste et féodale.

  • Théâtre Gérard Philipe

    Invité l’hiver dernier à mettre en scène la prestigieuse troupe du Berliner Ensemble, Jean Bellorini a choisi Le Suicidé, farce subversive du Russe Nicolaï Erdman, écrite en 1928 et interdite en URSS jusqu’en 1987. Elle a pour personnage principal un chômeur, Sémione Sémionovitch, dont la fringale nocturne de saucisson de foie va avoir des conséquences inattendues. Parce qu’il l’a réveillée, une dispute éclate avec Macha, sa femme. Dans sa fureur, Sémione menace de pousser bientôt « son dernier soupir », puis disparaît. Mouvement de panique : Macha implore les habitants de l’appartement communautaire de l’empêcher de passer à l’acte. Sémione, seulement parti dans la cuisine pour soulager sa faim, comprend bientôt la confusion et la tourne à son avantage : feindre qu’il va se tuer lui « facilite la vie ». Mais le bruit court vite, de nombreux intéressés le pressent maintenant de mourir pour une vraie cause : chacun la sienne. Car « ce qu’un vivant peut penser, seul un mort peut le dire ».

    Aussi drôle que glaçante, la pièce est une véritable mécanique de précision, une partition idéale pour des acteurs de cette virtuosité. En musique et en chansons, ces derniers magnifient chaque personnage, en composent un choeur vibrant. Ces petites gens, notables, ecclésiastiques, commerçants – archétypes bouleversants et pathétiques – persistent à trouver un sens à leur monde, bien que tous les repères en aient été détruits. Dans un dédale d’escaliers, rencontres fortuites, délires collectifs et instants de lucidité fulgurante s’enchaînent. Au bout de cette course folle, quand les décors et les masques sont déposés, le théâtre demeure pourtant, comme une immense déclaration d’amour à la vie.

  • Le premier navire de guerre de la flotte Baltique a été construit en 1703 d’après les plans de Pierre 1er le Grand et avec sa participation directe au projet. Neuf navires suivants nécessaires à la défense de la forteresse Saint-Pétersbourg, érigée à l’embouchure de la Neva, ont été construits. Le plus grand navire, la frégate « Shtandart » portant 28 canons, devenait le vaisseau amiral de la nouvelle flotte Baltique.
    Le nouveau « Shtandart » est une réplique exacte de l’ancien à l’exception de l’intérieur...
    Consulter le site de l’office de tourisme de Bordeaux

    Ponton d’Honneur
    Quai Richelieu, 33000 Bordeaux

  • d’après Stefano Massini
    par La Compagnie du Hasard
    Interprètes : Cathy Boyrie, Michel Feynie / Violoniste : Marc Gourmanel
    Mise en scène : Muriel Machefer

    Tarif général : 10 euros
    Tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi) : 5 euros

    Centre d’Animation du Grand Parc
    rue Robert Schuman, 33300 Bordeaux

octobre 2016 :

septembre 2016 | novembre 2016

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