Sur l’agenda 20 septembre 2016

  • L’ensemble vocal "Radouga" a commencé son activité en janvier 2010 dans le cadre de l’année France-Russie, à l’initiative de l’Association des Russisants d’Aquitaine, avec le soutien de la ville de Saint-Médard-en-Jalles.
    Il compte une trentaine de choristes du Bordelais, certains connaissent le russe, un tiers environ, les autres travaillent les textes des chants avec des transcriptions. Ces non-russisants s’adaptent très bien à la phonétique de la langue russe, et leur prononciation suscite l’admiration des choristes russisants.
    Le répertoire comprend pour l’instant des chants populaires et religieux.
    La chorale est dirigée depuis le mois de septembre 2015 par Nailia Binkulova.

    Depuis 2010 l’ensemble vocal "Radouga" a déjà donné quelques concerts à Bordeaux et dans la région.

    Les répétitions ont lieu tous les jeudis de 20h00 à 22h00 à l’école Montaigne, avenue Montaigne (portail bleu à côté de l’auto-école Dexterat), 33160 Saint-Médard-en-Jalles (Liane 3, arrêt "République")

    Reprise des répétitions pour 2016-2017 : jeudi 8 septembre 2016 de 20h00 à 22h00.
    Possibilité d’assister aux répétitions du mois de septembre sans engagement (accueil dès 19h30).

    Contacts :

    • Sylvette Soulié : 06 87 55 61 06 / sylvette.soul@wanadoo.fr
    • Marie-France Wenzel : 05 56 05 97 67 / marif.wenzel@gmail.com
  • Centre Pompidou

    À partir du 14 septembre 2016, le Centre Pompidou expose l’extraordinaire don de plus de deux cent cinquante œuvres soviétiques et russes contemporaines réunies avec le soutien exceptionnel de la Vladimir Potanin Foundation. Cet ensemble d’œuvres a pu être offert au Musée national d’art moderne grâce à la générosité de la Vladimir Potanin Foundation, des collectionneurs, des artistes et leurs familles. Inscrit dans une année 2016 placée sous le signe d’un hommage aux donateurs de tous horizons, ce projet rappelle l’importance cruciale de ces gestes engagés pour le développement des institutions patrimoniales. L’ensemble ainsi constitué, composé d’œuvres d’artistes majeurs, offre un panorama, sans prétention à l’exhaustivité, de quelques quarante années d’art contemporain en URSS puis en Russie, à travers les principaux mouvements qui les ont sillonnées.

    La présentation donne à voir la richesse d’un art né en marge du cadre officiel. Dès la fin des années 1950, les artistes « non conformistes », à l’instar de Francisco Infante, Vladimir Yakovlev ou Yuri Zlotnikov, stimulés par les expositions internationales permises par la politique khrouchtchévienne de « dégel », renouent avec les pratiques esthétiques des avant-gardes russes, elles-mêmes sources d’inspiration pour tant d’artistes occidentaux. Ils cherchent à inventer leur propre langage plastique. En 1962, la fermeture par Khrouchtchev de la salle non conformiste incluse dans la fameuse exposition du Manège (Moscou), bannit pour plusieurs années de l’espace public toute expression artistique contraire à la doctrine du réalisme socialiste qui, à partir des années 1930, a mis fin aux expérimentations modernes en URSS.

    Les années 1970 voient l’émergence de deux mouvements aux frontières poreuses. L’École conceptualiste moscovite prend une ampleur déterminante sous l’impulsion d’Ilya Kabakov, de Viktor Pivovarov, de Rimma et Valéry Gerlovin, suivis d’Andreï Monastyrsky et de Dmitri Prigov. Accordant une place prépondérante au langage, travaillant à la croisée de la poésie, de la performance et des arts visuels, ces artistes proposent dans la Moscou de la « Stagnation » un art conceptuel reflétant la primauté de la littérature dans la culture russe. Une seconde génération d’artistes rejoint la communauté conceptualiste à la fin des années 1970, comme le groupe Mukhomor, Yuri Albert, Mikhaïl Roshal, Viktor Skersis ou Vadim Zakharov.

    Concomitant du conceptualisme moscovite, le Sots art, inventé par le duo Komar et Melamid, détourne dans une veine pop les codes de la propagande soviétique. À la différence des artistes pop, confrontés à la surabondance de biens de consommations, Alexandre Kosolapov, Boris Orlov ou Leonid Sokov démythologisent l’environnement idéologique de la société soviétique. Courant fécond dont certains des protagonistes émigrent dès les années 1970, le Sots art marque fortement l’esthétique des années de la perestroïka, animant l’œuvre de différents artistes à l’instar de Grisha Bruskin.

    Au milieu des années 1980, l’avènement de la perestroïka provoque un véritable bouillonnement créatif, imprégné d’une culture underground, émanant de différents squats. Un fort pressentiment de liberté enivre alors les jeunes artistes : Sergei Anufriev, Andreï Filippov, Yuri Leiderman, Pavel Pepperstein ou le groupe Pertsy à Moscou, Sergei Bougaev-Afrika, Oleg Kotelnikov, Vladislav Mamyshev-Monroe ou Timur Novikov à Leningrad.

    La fin de la décennie est marquée par la légitimation de cet art né dans les marges. Les mécanismes du marché de l’art, encore inexistant, commencent à se mettre en place : en 1988, une première vente aux enchères organisée par Sotheby’s à Moscou, donne une valeur tangible à l’art non officiel. Très rapidement, les frontières avec l’art officiel disparaissent. Une nouvelle génération d’artistes s’affirme, incluant AES+F, Dmitri Gutov, Valéry Koshlyakov ou Oleg Kulik. À partir des années 2000, l’art contemporain s’institutionnalise et intègre peu à peu la culture nationale.

    Le Centre Pompidou tient à remercier la Vladimir Potanin Foundation. Il souhaite également rendre hommage à l’ensemble des donateurs, notamment Ekaterina et Vladimir Semenikhin et la Tsukanov Family Foundation, qui démontrent de façon exemplaire les vertus d’un effort collectif tendu vers les artistes et de leurs œuvres.

  • Théâtre Douze

    Vous connaissez Tchekhov ! Mais connaissez-vous Rustika d’après La demande en Mariage d’Anton Tchekhov ? Une bouffonnerie amoureuse du maître russe, orchestrée par 4 comédiens délirants. Cette création drôle, émouvante, romantique et décapante vous emmènera au plus profond de l’œuvre de Tchekhov.

    Obtenus au Festival International de Théâtre de Mont-Laurier, Québec, Canada en 2015 : le Prix Spécial du Public et le Prix de la Meilleure Mise en Scène.

  • La Colline

    Deux ampoules sur cinq, inspiré de Notes sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa.

    Les samedis et dimanches, les trois spectacles sont proposés en intégrale (samedi à 19h et dimanche à 15h), et du mardi au jeudi en alternance : Deux ampoules sur cinq, le mardi à 20h, Let me try, le mercredi à 20h et L’Opoponax, le jeudi à 20h

septembre 2016 :

août 2016 | octobre 2016

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