SOUS-EPREUVE n°1

(Traductions: durée: 2 heures)

TRADUCTION DE RUSSE EN FRANCAIS

Граф Северный во Франции

История русско-французских отношений в XVIII веке знает всего два случая, когда Романовы непосредственно встречались с Бурбонами. В первый раз это произошло в мае-июне 1717 г., когда Париж посетил сам Петр I, мечтавший о союзе, в том числе и династическом, с Францией. Этим мечтам не суждено было осуществиться: хотя две страны и подписали в августе 1717 г. союзный договор, но он не получил развития по причине глубоких расхождений в европейской политике России и Франции. Последующие шесть десятилетий в русско-французских отношениях характеризовались по большей части взаимной отчужденностью, а нередко и открытой враждебностью, объясняемыми противоборством России с Турцией, Польшей и Швецией — историческими союзниками Франции. Не способствовала развитию этих отношений и устойчивая русофобия Людовика XV, не скрывавшего своих намерений вытеснить Россию на задворки Европы, "удалить ее как можно дальше от европейских дел" и "погрузить русский народ в хаос и прежнюю тьму (из секретной инструкции Людовика XV французскому посланнику в России барону де Бретейлю от 10 сентября 1762).

И лишь с воцарением в 1774 г. Людовика XVI, свободного от политических комплексов своего предшественника (прежде всего русофобии), наметилась тенденция к нормализации отношений между Францией и Россией. Однако потребовалось немало лет, прежде чем Екатерина П смогла проникнуться доверием к Франции до такой степени, что осенью 1781 г. отправила туда с частным, как бы мы сейчас сказали, визитом своего сына и наследника, великого князя Павла Петровича. Посещение Франции было частью обширной программы путешествия по Европе, лично составленной Екатериной для великого князя и его супруги Марии Федоровны.

Русская Мысль, 29 апреля 1999

 

TRADUCTION DE FRANÇAIS EN RUSSE

II y a pourtant unité incontestable du pays russe. Géographie, climat, atmosphère ambiante imposent certaines manières de vivre, de sentir, de réagir, qui sont communes à tous les Russes. On se trouve en présence d'un groupement humain caractérisé, surtout d'un climat social commun. Ce climat, les étrangers ne manquent pas d'en ressentir la forte personnalité.

On se demandera si c'est l'Europe ou l'Asie? C'est plutôt quelque, chose d'intermédiaire, qui n'est ni complètement européen ni tout à fait asiatique, d'où ces expressions, souvent suggérées et nullement inexactes, d'Eurasie, de sixième continent.

Quelle en est donc la frontière ? Quand cesse-t-on d'être en Occident pour entrer dans ce monde qui n'est plus tout à fait l'Europe et qui déjà est l'Asie sans cependant l'être complètement9 Je placerais quant à moi la limite à la fin de l'Europe centrale, quelque part dans la grande plaine glaciaire qui s'étend sur l'Allemagne du Nord et la Pologne.

L'influence du climat russe est ici décisive. On connaît ses caractéristiques. Il est essentiellement continental avec la chaleur de l'été et le froid de l'hiver. Les influences océaniques ne parviennent que jusqu'aux rivages de la Baltique.

A. Siegfrid, Le mysticisme russe.

SOUS-EPREUVE n°2

EXPRESSION

82 ans après la révolution bolchevique, Nadejda en rêve encore...

SAINT-PETERSBOURG, 7 nov (AFP) - Comme tous les 7 novembre depuis 30 ans, Nadejda Sergueïevna, une retraitée de 69 ans, s'est parée de ses plus beaux atours pour aller commémorer l'anniversaire de la révolution bolchevique de 1917, avec plusieurs milliers de nostalgiques de l'URSS, âgés pour la plupart. A Saint-Pétersbourg, à Moscou, dans d'autres villes, comme chaque année depuis la chute de l'URSS, la gauche communiste a organisé manifestations et cérémonies. Le 7 novembre est resté jour férié dans la Russie post-soviétique, mais Boris Eltsine l'a transformé officiellement en "jour d'entente et de réconciliation nationale". "C'est ma fête à moi, je commémore tout ce que m'a donné le pouvoir soviétique: un idéal, de l'instruction, du travail", affirme Nadejda Sergneïevna. Pendant qu'à Moscou se rassemblaient moins de 10.000 nostalgiques, quelque 15.000 personnes se sont réunies sur la place du Palais à Saint-Pétersbourg (5 millions d'habitants), l'ancienne capitale impériale où la révolution bolchevique a commencé le 25 octobre de l'ancien calendrier (7 novembre). Les manifestants, âgés pour la plupart, ont défilé sous l'oeil de la police en brandissant des banderoles proclamant: "Les communistes - pour l'URSS", "La démocratie - c'est la criminalité et la mensonge", "Vive l'union entre la Russie et Bélarus! ". Je regrette que cet Etat qui était si fort n'existe plus. La fête de la Révolution d'Octobre me rappelle la vie digne et stable qui était la nôtre", dit Alexeï Stepanovich, un portrait de Staline à la main. Vassili, colonel retraité, aime évoquer sa jeunesse, "quand les jeunes avaient la possibilité de faire leurs études sans penser à l'argent, quand nous étions sûrs de trouver du travail après l'institut". "Notre vie est devenue plus dure après la perestroïka" de Mikhaïl Gorbatchev, "c'est une réalité que même les démocrates ne peuvent pas nier", renchérit Tatiana, professeur de 60 ans.

Elle se considère comme une victime de la Russie nouvelle, comme des millions de Russes de sa génération qui ont vu fondre leurs économies, et qui ont surtout perdu le formidable sentiment de sécurité que leur inspirait un Etat soviétique omniprésent, s'occupant de leur santé, de leurs enfants, de leurs vacances, de leur retraite...

Sous une marée de drapeaux rouges, de portraits de Lénine et de Staline, les manifestants ont rejoint dimanche la grande place du Palais, aux pieds du palais impérial, au son de l'hymne de l'URSS.

"Léningradiens, je vous souhaite un joyeux 82ème anniversaire de la Révolution d'Octobre!", crie devant la foule Viktor Toulkine, le leader du parti communiste ouvrier, l'un des mouvements communistes orthodoxes satellites du PC russe. Léningrad était le nom soviétique de Saint-Pétersbourg." Il faut que nous fassions tout pour amener au pouvoir ceux qui pensent au peuple", dit-il, appelant à voter communiste aux élections législatives du 19 décembre.

"Le 19 décembre, nous déciderons si la Douma (chambre basse du parlement) sera celle de la Russie patriotique ou celle des voleurs", s'emporte-t-il. Tatiana hausse les épaules: "Je me fiche de l'idéologie communiste. Mais à l'époque soviétique, ma vie était stable et j'étais sûre de mon avenir et de celui de mes enfants..."

RUSSE: Répondre en RUSSE aux questions ci-dessous:

(250 mots environ pour chaque question)

1. Почему в постсоветской России все еще есть люди, которые хотят возвращения советской системы?

2. Почему, как считается, этого желает в основном пожилая часть населения?